À l’occasion de la journée mondiale de la Santé du 7 avril, la Fondation de l’Avenir a choisi de mettre l’accent sur un point majeur de son Baromètre Recherche Médicale : la perception de la santé par les Français, qu’ils soient usagers de santé ou médecins, et l’impact de la crise sanitaire sur cette perception. Si la santé était déjà un sujet important, ce sujet est devenu en 2020 incontournable avec un éclairage particulier sur la recherche médicale. Une recherche que les Français veulent éthique, performante et orientée vers le bien commun. Tour d’horizon des grands enseignements du Baromètre.
Qui ne connait pas aujourd’hui l’existence de la recherche sur les vaccins à ARN, sur les antiviraux ou encore les études épidémiologiques ? Alors que le sujet de la recherche médicale restait encore peu connu des Français – plus d’un tiers était en incapacité de citer une découverte scientifique de ces dernières années – la crise sanitaire a provoqué un déferlement d’articles et de reportages dans les médias qui ont eu pour conséquence une augmentation globale des connaissances scientifiques.
Ce sont les Français âgés de 50 ans et plus qui sont les plus sensibles aux problématiques liées à la santé.
La recherche médicale est principalement reconnue pour ses travaux sur les maladies et les thérapies et notamment les cancers considérés comme étant la pathologie la plus investie. Elle est, de plus, considérée comme peu mise en valeur et peu vulgarisée auprès du grand public. Avec l’arrivée de l’épidémie de Covid-19, sans surprise, la recherche de vaccin contre les maladies infectieuses est devenue une mission prioritaire de la Recherche Médicale Française, pour 87% d’entre eux. Grand public et médecins sont unanimes lorsqu’il s’agit d’établir un top 3 des priorités en termes de recherches médicales, à savoir : le traitement des maladies, les sciences de l’environnement, la prévention santé.
Les priorités sur les objectifs de la recherche médicale sont communes entre les médecins et les Français quant à la prévention et au curatif. Ils prônent une recherche qui permet aussi bien de prévenir une maladie, que d’être efficient au lit du patient. Le soin comprend certes le médical mais également l’accompagnement humain, notamment pour les Français interrogés, très attachés à ce dernier point.
Acteurs publics comme privés, chacun a un rôle à jouer avec une indépendance essentielle des grandes orientations de santé publique à maintenir face aux intérêts économiques des laboratoires pharmaceutiques. Le développement de partenariats entre les laboratoires publics et les entreprises privées est jugé nécessaire, pour continuer de soutenir la Recherche Médicale Française, par près de 9 Français sur 10.