Les responsables de ce fiasco intellectuel, moral, national qui s’apparente à un véritable harcèlement contre les générations futures doivent être démis de leur fonctions universitaires et administratives.
L’objectif du Président de la République était de supprimer cette sélection de première année de médecine inique, perverse et sadique qui a empêché des générations de jeunes d’accéder aux études de médecine alors qu’ils le voulaient. La France a été trompée par le monde universitaire médical qui depuis des années limite le nombre d’étudiants en médecine qui fait que nous manquons cruellement et constamment de médecins en France, ce qui est encore plus criant avec la crise sanitaire actuelle du Coronavirus.
D’autre part, l’objectif du Président de la République était d’augmenter le nombre d’étudiants en médecine. C’est un véritable scandale national que les universitaires s’opposent à la création de quatre mille postes de plus. Ces postes sont cruciaux pour l’avenir de la médecine française et pour remplacer les départs à la retraite des médecins.
Cette année de transition de la première année est une année où une génération entière est sacrifiée par une mise en place chaotique de cette réforme qui va à l’encontre des préconisations du Président de la République. La création, cette année, d’une double épreuve avec à la fois les épreuves de santé pour valider la première année de médecine et une épreuve de licence est perverse, inique et sadique.
Nous sommes interpellés par les associations des parents d’étudiants de première année qui nous alertent sur ce véritable massacre des jeunes générations. Dans certaines universités le sadisme est poussé jusqu’au bout en imposant de passer les épreuves de médecine et de licence le même jour ! Ce qui oblige les étudiants à faire des choix terribles dans leurs révisions.
Nous exigeons qu’il y ait de nouveau la possibilité de redoubler la première année car nous sommes plus d’un médecin à avoir pu faire médecine grâce au redoublement de la première année. Le redoublement est une chance fraternelle et républicaine. Nous dénonçons le maintien de l’élitisme névrotique.
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