L’endométriose occupe une place de plus en plus fréquente chez les femmes jeunes (prévalence estimée à 15%) et est, à ce titre, préoccupante. Elle déborde en effet du champ de la seule gynécologie avec un réel impact en santé publique.
Ses signes et ses conséquences sont bien connus des gynécologues, mais de nombreuses inconnues physiopathologiques ou évolutives, et des retards de diagnostic en font une maladie à la fois singulière, invalidante et de pronostic incertain.
Caractérisée par la présence et la diffusion de cellules de l’endomètre en dehors de son site naturel (cavité utérine), elle prend le nom :
- d’adénomyose, quand elle gagne le myomètre ;
- d’endométriose pelvienne profonde, si elle siège en sous-péritonéal ou envahit les organes pelviens ;
- d’endométriose pelvienne superficielle pour l’atteinte péritonéale ;
- d’endométriome pour l’atteinte ovarienne ;
- d’endométriose extra-pelvienne, quand elle touche, par exemple, la paroi abdominale
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