Le débat sur les risques des pilules contraceptives de troisième et quatrième génération a soulevé une grande inquiétude parmi les femmes de notre pays. A cela s’ajoute la procédure de suspension de l’autorisation de la mise sur le marché (AMM), du médicament Diane 35, par l’Agence nationale de sécurité sanitaire des produits de santé.
C’est pourquoi, la commission des affaires sociales a jugé utile de mieux éclairer la représentation nationale sur l’organisation de la pharmacovigilance, maillon essentiel de la sécurité sanitaire en matière de produits de santé.
En effet, la pharmacovigilance garantit dans notre pays la sécurité de l’utilisation des médicaments en organisant le signalement des effets indésirables. Les médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens ont pour obligation de signaler tout effet indésirable médicamenteux grave ou inattendu, les autres professionnels peuvent le faire. Les industries pharmaceutiques ont également obligation de transmettre le recueil de des effets indésirables. Les patients, et les associations qui les représentent, peuvent aussi déclarer ces effets indésirables.
Ces déclarations se font auprès des 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), situés dans des structures hospitalières, et qui ont chacun leur propre compétence géographique.
Par conséquent, le mercredi 6 février à 9h, les députés de la commission auditionneront les Docteurs Michel Mallaret et Jean-Louis Montastruc, respectivement président de l’Association française des centres régionaux de pharmacovigilance et d’information sur les médicaments, directeur du centre régional de Grenoble, et directeur du centre régional de Toulouse.
Cette audition sera ouverte à la presse.