Activité innovante de télémédecine, mature et reconnue pour ses capacités à améliorer la prise en charge des patients, la télésurveillance des porteurs de prothèses rythmiques, stimulateurs et défibrillateurs cardiaques, nécessite une reconnaissance économique pérenne pour ses acteurs – médecins et industriels – afin de permettre la poursuite de son déploiement.
Le CNPC demande aux institutions de prendre conscience du fait que le médecin doit être au centre du système de télésurveillance des stimulateurs et des défibrillateurs.
Le CNPC souligne avec insistance que la spécialité est toujours dans l’attente d’un financement de l’activité médicale de télésurveillance des stimulateurs et des défibrillateurs cardiaques implantables, qui reste effectuée dans le bénévolat alors qu’une demande de prise en charge a été déposée par le CNPC il y a plus de 2 ans. La gratuité de cette activité médicale de télémédecine ne peut plus perdurer.
Le CNPC partage la vive inquiétude du SNITEM quant au projet de la DGOS d’intégrer dans les GHS le financement actuel des systèmes de télétransmission, alors même qu’une demande de prestations déposée par les industriels est en cours d’analyse à la HAS. L’intégration de la télécardiologie dans un GHS unique serait un non-sens qui donnerait un coup d’arrêt au développement de cette activité, liée aux soins ambulatoires et non à l’hospitalisation.
Contacts :
Pr Albert HAGEGE, président de la SFC et président du CNPC : albert.hagege@egp.aphp.fr
Dr Christian ZICCARELLI, président du SNSMCV et vice-président du CNPC : 06 80 66 90 98