Diane 35 présente pour tous les gynécoloques la spécificité appréciée par les jeunes femmes d’assurer leur contraception en traitant les ravages de l’acnée pour certaines d’entre elles alors que bien des pilules de 2ème génération peuvent les aggraver.
Avant la disparition de cette spécialité et de ses génériques, les gynécologues s’interrogent sur les lacunes en matière de solutions thérapeutiques alternatives.
Souhaitant écarter toute relation trouble de marketing pharmaceutique et réfutant l’argument de détournement de prescription, le SYNGOF demande que la balance entre risques et avantages soit correctement assurée, à l’abri des émotions médiatiques et des intérêts que d’aucun pourrait tirer au détriment de certaines femmes meurtries par l’acnée.
Le Syndicat n’entend pas négliger les 4 décès déplorés en 25 ans. S’ils constituent un argument suffisant pour conduire les femmes à renoncer à cette solution, il faut que l’analyse de ces accidents soit rigoureuse. Les accidents thrombophlébitiques sont des accidents connus depuis toujours chez les femmes, non seulement enceintes mais aussi en dehors de la grossesse.
A-t-on vraiment cherché l’existence de signes précurseurs qui permettraient d’arrêter ce produit avant l’accident ? Il faut également savoir que la solution Diane est en concurrence au titre d’anti acnéique avec le redoutable RO ACCU, médicament de triste mémoire, cette molécule pouvant engendrer des malformations foetales. La disparition de Diane en fera accroitre l’usage. Par ailleurs, Diane 35 évite des cures itératives d’antibiotiques au long court. Il ne s’agit donc pas d’une substitution facile par des produits inoffensifs.
4 morts en 25 ans : bien entendu ces chiffres choquent, néanmoins des questions doivent être posées sur la fréquence des décès. Lesdécès des femmes qui ont utilisé Diane 35 ne sont-ils pas plus souvent consécutifs à des accidents de circulation que de thrombophlébite ?
Priorité à la prévention : donner enfin aux médecins l’accès aux bases de données du SNIIRAM afin d’apprécier les risques pathologiques avant leur apparition
Enfin le Syngof affirme une fois encore qu’il serait possible d’apprécier les risques thérapeutiques et d’en informer les patientes si les médecins pouvaient avoir un accès complet aux bases de données du SNIIRAM[1] de l’assurance maladie qui enregistrent les consommations médicales et peuvent surveiller l’apparition de pathologie. En prenant en considération les décès, cette demande est une fois encore faite pour faire progresser la prévention. Le corps médical souhaite accéder à ce moyen de vigilance et est exaspéré d’être sans arrêt soupçonné et démuni face aux mises en cause inattendues et qu’ils découvrent dans les media.
Il faut savoir que les gynécologues utilisent des médicaments hors AMM, comme Cytotec pour fausse couche et Methotrexate pour grossesse extra-utérine, car l’Etat ne fait rien pour donner l’autorisation de mise sur le marché à des médicaments utiles, reconnus hors AMM dans l’usage par les consensus des sociétés savantes.
[1] Système National d’informations Inter Régions d’Assurance Maladie créé en 1998 et mis en place progressivement depuis 2004
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