L’épidémie de SARS-CoV-2 est toujours présente, enchainant des cycles de baisse et de reprise, avec une émergence de variants favorisée par la circulation importante du virus.
A ce jour seule la vaccination semble permettre d’enrayer les formes graves de cette maladie. Les données de sécurité et d’efficacité en vie réelle des vaccins contre la Covid-19 autorisés en France démontrent une balance bénéfices-risques largement en faveur de la vaccination.
Il existe à présent des données consolidées sur la capacité des vaccins contre la Covid-19 à prévenir l’infection et la transmission du virus SARS-CoV-2. Ainsi, la vaccination des professionnels de santé constitue aujourd’hui un enjeu majeur en termes d’exemplarité mais aussi en termes d’éthique : proposer les meilleurs soins passe par une limitation des risques de transmission nosocomiale.
Les médecins généralistes sont très majoritairement favorables à la vaccination. Plus de 90% d’entre eux sont vaccinés, et plus de 80 % d’entre eux se sont investis pour vacciner leurs patients au cabinet ou dans les centres de vaccination.
Malheureusement, une partie des professionnels de santé ne sont pas encore vaccinés aujourd’hui. Ils font courir un surrisque inutile à leurs proches, leurs collègues, et aux personnes dont ils ont la charge. Ce positionnement des professionnels de santé, alors que l’enjeu vaccinal est majeur et que seule l’immunité de groupe permettrait de sortir de cette crise, ne peut que renforcer l’hésitation d’une partie de la population.
Aussi, au-delà des discussions inhérentes à toute donnée scientifique, le Collège de la Médecine Générale estime que la balance bénéfice-risque penche clairement en faveur de l’obligation vaccinale pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, telle que proposée par le Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale.
Contacts presse
Pr Paul Frappé, Président du CMG /president(a)lecmg.fr
Pr Serge Gilberg, Vice-Président du CMG /s.gilberg(a)lecmg.fr