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Risque de thrombose et pilules de 3ème génération : précisions du CNGOF

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Face à la vague médiatique actuelle et aux nombreuses interrogations de patientes désemparées, voici, de façon non exhaustive, quelques précisions du CNGOF à l’intention des médecins prescripteurs :

suite aux études, encore récentes, faisant état d’un sur-risque de thrombose veineuse avec les pilules de 3ème génération comparées à celles de 2ème génération, la recommandation de prescription d’une pilule de 2ème génération en première intention est justifiée ; un résumé de la recommandation de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) est repris sur le site du CNGOF depuis le mois d’octobre 2012 (voir ci-joint) ;

le risque individuel de thrombose se dépiste en fonction de l’histoire personnelle et familiale de la patiente et de la prise en compte des facteurs de risque individuels (surpoids, tabagisme, sédentarité,…). Il convient d’être très rigoureux sur ce plan avant toute prescription d’une contraception estro-progestative ;

il est nécessaire d’informer la patiente de ce risque potentiel et de la nécessité de précautions particulières dans certaines circonstances (intervention chirurgicale, long voyage aérien, …) ;

le risque de révélation d’une thrombose veineuse apparaît principalement pendant les premières semaines de la prescription. Pour cette raison, et aussi en raison des autres effets secondaires potentiels de toute méthode contraceptive, il ne faut pas modifier une contraception établie depuis plusieurs mois ;

le risque de thrombose lors d’une grossesse est deux fois supérieur à celui des oestro-progestatifs contraceptifs, quels que soient la génération ou le mode d’administration de la contraception choisie (oral, vaginal, percutané) ;

la réminiscence du « pill scare » (panique à la pilule) de 1995 et la vague d’IVG qui s’en est suivie fait craindre que l’histoire ne se répète ;

le CNGOF a réuni depuis plusieurs mois un groupe de travail sur le sujet; ses conclusions pourront être publiées après un processus de validation qui n’est pas encore achevé.

Pr. Bernard Hédon (Montpellier) – Président du CNGOF, pour le groupe de travail CNGOF (Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français) – FCGM (Fédération des Collèges de Gynécologie Médicale) – GEHT (Groupe d’Etude sur l’Hémostase et la Thrombose)

 

Service de presse et de communication :

MHC Communication

Marie-Hélène Coste

Tél. : 01 49 12 03 40

* : mhc@mhccom.eu

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