La peur fait partie des ingrédients qui accompagnent la crise que nous traversons depuis 18 mois.
Beaucoup l’ont bravé avec courage, je pense aux soignants, aux professionnels qu’on a dits de première et de seconde ligne et je tiens à les en remercier.
D’autres ont plus de difficulté à trouver leur place dans ce contexte plus inquiétant qu’auparavant, fait d’incertitude. On peut le comprendre. Certains sont perdus, d’autres indécis, et enfin, des colères s’expriment. Dans notre démocratie, nous avons la chance que cette colère puisse s’exprimer dans la rue.
Il y a enfin des personnes qui cherchent à utiliser ces désarrois pour leur gloire personnelle ou pour la promotion d’idéologies extrémistes. Pour ces personnes et ces groupes, tous les moyens sont bons, même les plus odieux. Ces derniers sont dangereux.
Non, tous les moyens ne sont pas permis. La violence et l’incitation à la violence sont des délits, des crimes parfois, il faut apparemment le rappeler aujourd’hui.
Lire la suite du communiqué de Philippe De Mester, Directeur général de l’ARS PACA