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Cancer et travail : « une parole de plus en plus libérée » (Baromètre)

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Depuis 2013, à travers son baromètre Cancer&Travail, Cancer@Work évalue les attentes des salariés atteints d’un cancer et l’impact des actions mises en œuvre par les entreprises pour les accompagner. Pour sa quatrième parution, marquée par le contexte de la crise sanitaire, Cancer@Work publie une édition spéciale réalisée par Opinion Way avec le soutien de Malakoff Humanis.

Les résultats sont encourageants et mettent en lumière une libération de la parole sur le sujet ainsi qu’une meilleure prise en compte de la problématique par les entreprises. Ainsi, la moitié des personnes concernées ose aujourd’hui parler de sa maladie au travail, contre 20% en 2013. L’étude révèle également que 88% des actifs ayant eu un cancer ont repris le travail. Il reste cependant une marge de progression puisque 20% d’entre eux n’ont pas le sentiment d’avoir retrouvé leur place.

DES ATTENTES FORTES VIS-A-VIS DE L’ENTREPRISE

Lors de l’annonce du diagnostic, 90% des personnes touchées par un cancer étaient en emploi. Les RH sont ainsi de plus en plus impliquées dans l’information, l’accompagnement et le maintien du lien avec les malades. Si 45% des malades se disent bien informés sur les aides et les possibilités qui s’offrent à eux, leurs attentes restent fortes. 56% des personnes interrogées pensent que l’entreprise devrait davantage accompagner les salariés touchés par un cancer.

Plus précisément, 37% des actifs ayant eu un cancer souhaitent un meilleur accompagnement des salariés en situation de fragilités (vs 28% pour l’ensemble des actifs). Viennent ensuite : la mise en place de formations pour les managers (25% vs 16% pour l’ensemble des actifs) et d’ateliers de sensibilisation (20% vs 11%).

30% des personnes interrogées déclarent connaître au moins un des dispositifs d’accompagnement proposés par leur entreprise.

La crise sanitaire a renforcé les discussions autour de la santé au travail mais aussi les besoins des malades et les attentes des salariés. « La crise sanitaire sert le sujet de la maladie au travail et le rend concret. Le monde découvre ce que nous, malades, connaissons depuis des années », déclare Anne-Sophie Tuszynski, Fondatrice et Administratrice de Cancer@Work.

CONCILIER MALADIE ET TRAVAIL

Depuis 10 ans, Cancer@Work engage les entreprises du secteur privé ou public à faire évoluer les pratiques de gestion des collaborateurs malades et contribue à libérer la parole. Le Club, qui fédère une centaine d’entreprises, s’est fixé pour mission de sensibiliser aux sujets de l’inclusion et de la maladie au travail. Durant cette décennie, Cancer@Work a démontré que concilier maladies graves et travail est une équation gagnante pour toutes les parties prenantes. Être actif et être touché par une maladie grave a un impact considérable à bien des égards. Cela est synonyme d’isolement – en hausse selon 45% des malades interrogés – et de coût pour les malades, et de difficultés d’organisation et de performances dégradées pour l’entreprise : 92% des malades se sont arrêtés de travailler, un chiffre en hausse de 5 points par rapport à 2019, et 48% des absents n’ont pas été remplacés.

Afin de faire évoluer le regard sur la maladie en entreprise et de permettre l’inclusion des personnes malades dans le monde du travail, Malakoff Humanis a rejoint le club Cancer@Work en 2018. Cette initiative s’inscrit dans une mobilisation plus globale du Groupe, également très investi sur ces problématiques à travers ses engagements sociaux et sociétaux.

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