Le nombre de cas de cancer du sein est en augmentation depuis plusieurs années chez les personnes de moins de 50 ans et cela dans le monde entier. Il y a urgence à développer la prévention primaire du cancer du sein qui est en amont de la maladie en travaillant sur le niveau de risque.
Les cancers chez les femmes jeunes sont liés à des facteurs de risque différents et sont en général plus agressifs que ceux développés après 50 ans. L’une des raisons invoquée pour cette émergence des cancers chez les personnes plus jeunes est l’impact de l’environnement pris au sens large. En effet, sont inclus l’environnement physique, c’est-à-dire le bruit, les polluants, les exposants chimiques, le style de vie, dont l’alimentation, et aussi le milieu socio-économique et l’accès au système de soins.
L’IBCN a son siège à l’Institut de cancérologie de l’Ouest – ICO – depuis 2021. Il s’agit d’un réseau pluridisciplinaire international de scientifiques, cliniciens, soignants et experts en santé publique dont le but est de comprendre les mécanismes impliqués dans le développement des cancers du sein pour pouvoir identifier des marqueurs mesurables du risque et proposer des interventions pour réduire le risque.
Le symposium qui se déroule à Nantes les 28 et 29 octobre 2021 rassemblera des experts internationaux en santé publique, des membres de comités d’usagers, des cliniciens et des chercheurs travaillant dans le champ de la prévention, primaire à tertiaire, du cancer du sein.
Les échanges de ces experts issus de disciplines très diverses doivent permettre de repenser les politiques de santé publique en vue de réduire la charge du cancer qui pèse sur les individus, les familles et les communautés et la société.
Contact : Communication@ico.unicancer.fr