Les régions de la Méditerranée et du Moyen-Orient sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique sur la santé. Les décès liés à la chaleur, la pénurie d’eau, la pénurie alimentaire, les maladies infectieuses, la pollution de l’air et les problèmes de santé des populations déplacées seront les conséquences inévitables de la perturbation continue des systèmes écologiques et socio-économiques. C’est le message que l’EASAC, réunissant 28 académies scientifiques nationales, apportera au sommet sur le changement climatique à Glasgow le 1er novembre, 08h15-09h15 GMT (09h15-10h15 CET), dans le pavillon de l’UE.
L’EASAC s’associe à l’Agence européenne pour l’environnement, au Center for International Climate Research et à Women Leaders for Planetary Health pour discuter du développement des connaissances et sensibiliser les décideurs et les parties prenantes à la nécessité et aux avantages du partage des efforts.
Les risques pour la santé augmenteront à mesure que le changement climatique s’intensifie à travers une série de voies, notamment :
Exposition accrue aux températures élevées et aux événements extrêmes tels que les inondations et les sécheresses, la pollution de l’air et les allergènes ;
Affaiblissement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
Augmentation de l’incidence et modification de la répartition de certaines maladies infectieuses (notamment les maladies transmises par les moustiques, les aliments et l’eau) ;
Risque croissant de migration forcée.
« Les questions de santé liées au climat doivent avoir une plus grande visibilité dans la formulation de politiques dans de nombreux secteurs au-delà de la responsabilité formelle des décideurs du secteur de la santé. Il doit également y avoir une intégration dans l’utilisation des preuves scientifiques pour les politiques non seulement entre les disciplines et les pays, mais aussi entre les secteurs », déclare le professeur Sir Andy Haines de la London School of Hygiene & Tropical Medicine.
Les régions de la Méditerranée et du Moyen-Orient sont des « points chauds » pour les risques sanitaires liés au changement climatique
Les régions de la Méditerranée et du Moyen-Orient sont des « hotspots » et les effets du changement climatique y sont plus importants que dans d’autres régions. Mais il y a aussi moins d’informations actuellement disponibles pour quantifier les effets, comprendre l’attribution et mettre en œuvre des solutions dans cette région par rapport à d’autres.
La coordination des efforts est essentielle pour comprendre les compromis, éviter les conséquences involontaires et saisir les synergies pour diverses actions politiques.
Le professeur Sir Andy Haines de la London School of Hygiene & Tropical Medicine déclare : « Il existe des opportunités sans précédent de capitaliser sur les avancées scientifiques dans le monde pour développer des solutions adaptées aux contextes locaux, pour toutes les régions. Notamment, les récentes fortes pluies et inondations en Sicile nous donnent un avant-goût de ce qui pourrait nous arriver autrement », conclut Sir Haines.
1er novembre, 08h15-09h15 GMT (09h15-10h15 CET)
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