L’ANDPC bloque désormais l’inscription des remplaçants aux formations continues indemnisées.
Elle va même reprendre des indus à ceux qui ont participé à une formation depuis le 17 septembre et ont déjà été indemnisés.
Elle applique ainsi strictement des textes qui avaient été interprétés jusque là avec tolérance au bénéfice des remplaçants.
On pourrait au contraire considérer qu’un remplaçant adoptant de facto le régime conventionnel de son remplacé, son éligibilité aux formations indemnisées ne pose pas de problème.
Le décret fixant les conditions d’éligibilité aux formations indemnisées par l’ANDPC mériterait d’être précisé sur ce point.
Si on pense que les remplaçants exercent une spécialité difficile, au champ de connaissances et de responsabilités très vaste, il est indispensable qu’ils bénéficient de formations indemnisées afin de maintenir leurs connaissances et de démarrer leur cycle de certification périodique.
Si on les considère comme des bouche-trous pour l’installation forcée dans des « déserts médicaux » en effet leur participation à des formations indemnisées est superflue !
Décidément il ne fait pas bon être jeune médecin généraliste en ce moment.
Qui peut s’étonner de la pénurie d’installations qui met actuellement en péril l’accès aux soins de la population, dans ces conditions ?
Pour MG France, on doit aider les médecins généralistes, remplaçants comme installés, au lieu de leur imposer toujours plus de contraintes.
Contacts :
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