Dans le cadre du « Beauvau de la Sécurité », le SML avait interpelé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, afin que la future loi qui en découle n’oublie pas les médecins. Le SML a été reçu jeudi 25 novembre par les collaborateurs du ministre, ce dernier ayant été appelé auprès du Premier ministre.
A cette occasion le SML a versé un ensemble de propositions concrètes auxquelles les équipes du ministère de l’Intérieur, se sont montrées très attentives.
Trois d’entre elles, en particulier pourraient trouver leur traduction prochainement dans la loi. Il s’agit de placer le médecin au même niveau que toute personne dépositaire de l’autorité publique afin d’aggraver la réponse pénale aux auteurs de faits délictueux commis à leur encontre.
La seconde, très pratique, ouvrirait aux médecins l’utilisation de la même application de géolocalisation, que les hautes personnalités, permettant de déclencher les secours d’une simple pression sur leur téléphone en cas de menace. Enfin, l’installation des dispositifs de vidéosurveillance dans et aux abords des cabinets pourrait être incitée à l’aide d’une défiscalisation.
Les autres propositions portées par le SML ; autoriser le médecin à se désengager des soins en cas d’incivilité sans obligation d’assurer la continuité de ces soins (sans que cela ne puisse être requalifié en refus de soins) et interdire les annuaires communautaires, seront étudiées.
Le SML estime productive cette réunion de travail et se félicite de l’écoute attentive du ministère de l’Intérieur face aux réalités douloureuses vécues par de nombreux médecins, et pas uniquement dans les territoires dits « sensibles ».
A présent, il faut passer de la parole aux actes. Le SML y veillera car la sécurité des médecins est une priorité, non seulement pour les médecins mais aussi pour les patients, car ce sujet est malheureusement devenu une composante de l’accès aux soins et de la reconquête médicale dans certains territoires.
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