Grève nationale des ambulanciers hospitaliers et mobilisation historique devant le ministère des Solidarités et de la Santé à Paris (12h30).
L’AFASH (Association française des ambulanciers SMUR et Hospitaliers), la CGT, FO et SUD s’unissent pour la première fois le mardi 30 novembre pour défendre l’ambulancier hospitalier de France, dont le statut de fonctionnaire hospitalier est complètement périmé, en total porte-à faux avec ses compétences et missions.
Mardi 30 novembre, les ambulanciers hospitaliers de France, qui ne sont que 3000 au maximum dans notre pays, seront en grève nationale et se regrouperont devant le ministère des Solidarités et de la Santé à Paris, soutenus par des représentants d’associations et de collectifs. L’arrivée du cycliste Thierry Cubury qui aura parcouru Toulouse-Paris pour alerter l’opinion publique arrivera quant à lui, à 13H.
Qu’attendent les ambulanciers hospitaliers de France ? Passer de la catégorie ouvrière et technique, à celle de soignante, qui les reconnaîtra comme travaillant au contact des patients…
Les quatre transformations qui sont toujours attendues par les ambulanciers hospitaliers sont les suivantes :
- Une nouvelle dénomination : suppression du terme « conducteurs » de la dénomination du corps de métier, actuellement appelé corps des « conducteurs ambulanciers ». En effet, les ambulanciers sont des professionnels de santé et non des conducteurs ou des chauffeurs. Ils travaillent au contact des patients et prodiguent des soins d’urgence, notamment dans le cadre de leur intervention SMUR.
- Une classification différente (similaire à celle obtenue par les aides-soignants qui sont au nombre de 200 000 en France contre 3 000 ambulanciers hospitaliers) :
1-Intégrer la filière soignante. A l’heure actuelle, ils appartiennent à la filière ouvrière et technique alors que leur diplôme est inscrit au code de la santé publique en tant que professionnels de santé.
2-Intégrer la catégorie active. Actuellement ils sont en catégorie sédentaire alors qu’ils travaillent 24h/24, 7j/7, en intervention ou déplacement.
3-Intégrer la catégorie B dans le cadre d’une revalorisation des carrières. D’autres professionnels, avec qui ils partagent les mêmes grilles de salaire ont bénéficié de cette revalorisation.
« Grâce à la crise sanitaire, les ambulanciers ont été reconnus comme des professionnels de santé, formés aux soins urgents, travaillant au contact du patient. Pourtant, les ambulanciers hospitaliers vont continuer à exercer leur métier dans un cadre législatif et réglementaire de la catégorie C de la fonction publique hospitalière, dans la filière technique et ouvrière, dont le personnel n’est pas censé être au contact des patients… », s’indigne Olivier RIO, Vice-président et porte-parole de l’AFASH
Contact presse :
Virginie Hunzinger, Consultante, Up To Flux, vhunzinger@uptoflux.com