Au terme d’une longue bataille entre le ministère de la Santé et les services de Bercy, les médicaments chers, c’est-à-dire ceux dont le prix fabricant hors taxe (PFHT) dépasse 1930 euros, seront désormais écartés des nouvelles règles de calcul fixant le nombre de pharmaciens devant exercer dans une officine.
La FSPF se réjouit que sa demande ait enfin été entendue.
Un décret publié au Journal officiel du 22 décembre revoit en effet les conditions d’appréciation de l’activité des officines de pharmacie.
A compter du 1er janvier 2022, l’activité globale sera appréciée en fonction du chiffre d’affaires total hors taxes issu de la vente de médicaments, produits et autres marchandises, quelle qu’en soit la nature, à l’exception de celui correspondant à la part du prix des médicaments remboursables sur laquelle la marge du pharmacien d’officine est nulle. Seront également pris en compte, les rémunérations et honoraires perçus, notamment en contrepartie de l’ensemble des missions confiées aux pharmaciens, à l’exclusion des indemnités forfaitaires d’astreinte.
La FSPF se félicite de cette évolution qui prend en compte une réalité économique. Les médicaments chers prennent une part de plus en plus importante dans l’activité des officines sans pour autant générer de marge supplémentaire ni compenser les charges correspondantes.