Après avoir assisté à la remise du rapport d’Édouard Couty et à l’allocution de la Ministre, le SML est profondément déçu par le manque de confiance pour les professionnels de santé libéraux exprimé au travers de ce discours.
La stratégie nationale de santé vise bien à un hospitalocentrisme effréné malgré le peu d’efficience constaté par le non respect de l’Ondam par l’hôpital public.
C’est bien 45 milliards d’euros d’investissements qui sont confirmés pour l’hôpital à comparer aux efforts imposés aux professionnels libéraux qui ont pourtant fait mieux que respecter cet objectif.
C’est bien autour de l’hôpital public que devront s’organiser les parcours de santé des malades, avec des expansions dans les territoires à partir de ces hôpitaux, qu’ils soient CHU ou locaux. Seuls les généralistes trouvent grâce aux yeux de cette organisation, mais ce sont des praticiens territoriaux de santé dont on parle ! Quant aux spécialistes libéraux ils ne semblent pas être du parcours…
Concentrer tous les efforts financiers de la collectivité sur l’hôpital public, c’est bien continuer d’entretenir le déficit de l’assurance maladie.
Refuser de considérer que l’hôpital public doive être géré non pas comme une entreprise privée mais avec une efficience économique, c’est bien entretenir les prérogatives des élus locaux dans une gestion administrative des emplois.
Rien sur la coopération ville/ hôpital qui pourtant est bien indispensable à une diminution des coûts de santé. Tout est dirigé vers le service public hospitalier.
Le SML est persuadé malgré tout que c’est le monde libéral de la santé qui permettra aux français de continuer d’être en bonne santé tout en réduisant les déficits. Il continuera de défendre l’exercice libéral de la médecine contre vents et marées. Il fera également des propositions constructives pour une meilleure offre de soins dans les semaines à venir.