Vingt ans après la loi de 2002 relative aux droits des malades, dite « Loi Kouchner », la démocratie en santé s’est imposée comme un élément essentiel du fonctionnement de la santé en France. La santé ne se présente plus comme une affaire strictement privée, liant seulement le malade et le médecin dans le cadre d’une relation descendante : elle est désormais une affaire de choix éclairé, d’éthique, d’émancipation et de respect de l’autonomie des patients. Les associations de malades, engagées depuis des décennies dans l’accompagnement et la défense des usagers du système de santé, ont prouvé qu’elles étaient des actrices incontournables des débats de santé.
Pourtant, l’intégration des usagers du système de santé dans l’élaboration et la mise en oeuvre des politiques publiques de santé est loin d’être parfaite. Centralisée, budgétisée, technicisée, la santé publique est trop éloignée du terrain et de ceux qui la vivent au quotidien. Prise en compte des associations, décentralisation, différenciation, confiance dans les acteurs : pour les quatre think tanks (Les Electrons, LISA, CRAPS et l’Observatoire de la régionalisation) à l’initiative de « Objectif Santé 2022 », il est temps de se poser la question de tout rebâtir !
Dans le cadre de cette initiative, visant à « Mettre la santé au cœur du débat », ils organisent ainsi une troisième table ronde « Démocratie en santé : tout rebâtir », mercredi 19 janvier 2022 de 18h à 19h30.
En présence de :
- François-Emmanuel Blanc, Directeur général de la CCMSA, membre du CRAPS
- Stéphane Le Bouler, Président de LISA
- Alexandra Fourcade, Adjointe au maire de Neuilly-sur-Seine, membre de l’Observatoire de la Régionalisation
- Béatrice Noëllec, Responsable de la veille sociétale et des relations institutionnelles de la FHP, membre des Electrons
- Vincent Olivier, fondateur de Recto Verso, membre des Electrons
Grand témoin : Gérard Raymond, président de France assos santé