L’offre de vaccination a évolué en permanence depuis le lancement de la campagne de vaccination, au tout début de l’année 2021, afin de l’adapter aux besoins des habitants des Hauts-de-France. La très forte mobilisation des professionnels de santé de ville, les très nombreuses opérations de vaccination de grande proximité et les centres de vaccinations – jusqu’à plus de 150 ouverts – ont permis de réaliser plus de 12,4 millions d’injections en l’espace de 14 mois, pour plus de 4,7M d’habitants vaccinés.
Après une activité importante pendant la campagne de rappel, les centres de vaccination connaissent depuis plusieurs semaines une forte baisse de leur activité avec 19 660 injections la dernière semaine de février en centre de vaccination (21 au 27 février), contre 86 357 injections la dernière semaine de janvier (24 au 30) et, à titre de comparaison, 226 653 injections du 13 au 19 décembre.
L’ARS avait travaillé en début d’année avec les centres au maintien d’une offre de vaccination la plus large possible, jusque fin février, afin de permettre aux personnes qui n’avaient pas fait leur rappel de pouvoir y accéder le plus rapidement possible alors que de nouvelles modalités d’application du pass vaccinal sont entrées en vigueur le 15 février.
La baisse de la demande en vaccination, dans un contexte d’amélioration très significative de la situation épidémique et d’une très bonne couverture vaccinale, conduit l’Agence régionale de santé à engager une fermeture progressive des centres de vaccination d’ici au 15 mars, avec la persistance d’une offre vaccinale minimale de 54 centres de vaccination jusqu’au 31 mars.
La tenue des centres de vaccination a été possible pendant 14 mois grâce à la mobilisation exceptionnelle d’acteurs locaux, professionnels de santé, bénévoles, élus, agents des collectivités locales, etc. Toutes ces femmes et ces hommes se sont engagés sans compter dans l’effort vaccinal. L’ARS les remercie une fois de plus très sincèrement et chaleureusement et considère qu’il est essentiel de donner des perspectives précises aux gestionnaires des centres de vaccination d’une part, et de pouvoir d’autre part permettre aux équipes médicales et paramédicales de reprendre des activités de santé plus classiques.
Ces fermetures s’accompagnent d’une part du maintien des possibilités de vaccination en ville auprès des pharmaciens, médecins, infirmiers et sages-femmes, qui réalisent déjà actuellement plus d’une injection sur deux en Hauts-de-France (54%) ; et d’autre part de la possibilité de rétablir au plus vite une offre vaccinale conséquente dans toute la région si cela s’avérait nécessaire.
Les centres qui restent ouverts permettent de compter au moins un centre par arrondissement et de proposer dans chaque département des centres de vaccination pédiatriques et dotés en vaccin Novavax.
Novavax est un vaccin sous unitaire, c’est-à-dire ne contenant aucun composant vivant, qui utilise comme antigène la protéine recombinante Spike S du virus SARS-CoV-2. Il contient un adjuvant à base de saponine, pour une réponse immunitaire plus robuste. Il utilise la même technologie que les vaccins contre la coqueluche, l’hépatite B ou encore la méningite à méningocoque.
Novavax vient compléter l’offre vaccinale en particulier pour les personnes ne souhaitant pas bénéficier des vaccins Pfizer et Moderna à ARN Messager. Il est réservé aux +18 ans, uniquement pour le schéma de vaccination initial (première et seconde injections) et ne peut être utilisé pour les femmes enceintes et personnes immunodéprimées.
Contact presse : thomas.lhuillery@ars.sante.fr