Santéclair réalise depuis juin 2019 un Observatoire des parcours de soins des Français en partenariat avec Harris Interactive. Les résultats de la septième thématique étudiée, « les Français et la santé mentale »(a), indiquent d’abord qu’il s’agit d’une préoccupation particulièrement prégnante et généralisée dans la société puisque 9 Français sur 10 considèrent que les troubles psychiques concernent de plus en plus de personnes.
Un constat que les conséquences de la crise sanitaire liée à la COVID-19 avaient déjà mis en exergue et considérablement renforcé. Un constat dont il s’agit maintenant d’expliquer les causes et de comprendre les moyens pour y répondre, notamment depuis notre position de plateforme santé engagée pour que chacun puisse bénéficier de conseils et de soins de santé de qualité, les plus efficaces, les plus appropriés à son état, les mieux adaptés à son contexte de vie, à un prix juste… comme l’affirme notre raison d’être.
8 Français sur 10 ont déjà été confrontés à des troubles psy mais 4/10 seulement ont déjà consulté
65% des Français indiquent souffrir aujourd’hui de trouble psychologique et 81% y avoir déjà été confronté qu’il s’agisse, par ordre de fréquence décroissant, de perturbations du sommeil, de sentiment d’être déprimé / sans énergie, de crises d’anxiété, de sentiment d’isolement, d’idées sombres / noires, de pensées suicidaires. La large diffusion de ces troubles amène 56% des Français à déclarer avoir déjà pris des médicaments pour y répondre et plus du quart (27%) en prendre actuellement.
En revanche ils ne sont que 39% à déclarer avoir déjà consulté pour cela dont 12% consultant toujours actuellement.
Une sous-consultation révélatrice des difficultés de recours à ce type de soins encore marqués par les tabous et la méconnaissance, appelant à renforcer l’accompagnement et l’orientation des assurés
Parmi les différents facteurs faisant obstacle à un meilleur suivi des troubles psychologiques, on note d’abord la persistance d’une attitude de déni et de mise à distance vis-à-vis de ce type de souffrances dont 66% des Français déclarent encore qu’elles leur font peur et 41% qu’il est difficile d’en parler. C’est ainsi que, parmi les 39% de Français indiquant avoir déjà consulté pour un trouble psy, ils sont plus d’un sur deux à affirmer qu’il leur a été difficile de prendre la décision de consulter et qu’il a ensuite été difficile de trouver le bon professionnel de santé. On voit donc se dresser des obstacles cognitifs et informatifs importants au moment de l’entrée dans le parcours de soins psy.
Le rôle prépondérant du médecin généraliste pour la primo-consultation, qui reste parfois difficile à dépasser pour s’orienter vers un professionnel plus spécialisé dans le cadre d’un suivi prolongé
Face à la difficulté à identifier et reconnaître les troubles psychologiques puis à savoir vers quel professionnel s’orienter pour leur prise en charge, les Français ayant déjà consulté pour ce type de difficultés déclarent pour 46% d’entre eux s’être adressés d’abord à leur médecin généraliste et pour 26 % directement à un psychologue (13%) ou à un psychiatre (13%), les autres pouvant s’en être remis à tout type de professionnel de santé (praticien de médecines douces, centre médico-psychologique de secteur, médecine du travail, urgences, infirmier…).
Surtout, le médecin généraliste reste dans un tiers des cas (32%) celui assurant le suivi dans la durée de la prise en charge psychologique alors que les personnes qui choisissent ensuite de s’adresser à un spécialiste déclarent s’orienter d’abord vers un psychiatre (28%) ou un psychologue (26%), plus rarement vers un psychothérapeute ou un psychanalyste (6% dans chaque cas). Et ce sont plutôt des critères pratiques qui ont prévalu au choix du praticien retenu pour assurer le suivi dans la durée de sa prise en charge psychologique : d’abord la facilité des démarches pour prendre rendez-vous (critère important dans 86% des cas) et la rapidité du délai pour l’obtenir (85%), l’accessibilité géographique (85%) ainsi que la praticité des horaires de consultation (80%).
Si les questions de tarifs (important pour 76% des personnes ayant déjà consulté) et d’évaluation qualitative de la pratique des professionnels (diplômes /formation importants pour 73% des personnes ayant déjà consulté, niveau d’expérience / ancienneté pour 76%) restent des considérations importantes, elles n’apparaissent pas en premier dans les critères de choix.
Le recours à la téléconsultation : encore minoritaire mais en nette en augmentation, dans les faits et encore davantage dans les intentions, en raison de la dimension pratique de ce mode de consultation
Parmi les Français ayant déjà consulté dans le passé pour des troubles psychologiques, 83% déclarent l’avoir fait au cabinet du professionnel de santé et 15% à distance par téléconsultation… mais la progression de la téléconsultation est déjà sensible puisque ce sont maintenant 21% des Français qui l’utilisent parmi ceux qui consultent actuellement contre 78% qui le font en cabinet. Et, dans le contexte où la praticité du recours aux soins semble primer pour le choix du professionnel, c’est tout naturellement que les Français plébiscitent de plus en plus clairement la consultation vidéo dans le cadre des soins psy : ils sont 45% à considérer qu’ils seraient prêts à le faire parmi ceux ayant déjà consulté dans le passé et même 66% chez ceux qui consultent actuellement en cabinet.
Les complémentaires santé : acteur reconnu comme légitime par les Français pour améliorer leur prise en charge en santé mentale
Si les Français n’ont pas aujourd’hui le réflexe de s’adresser à leur complémentaire santé pour s’informer sur les troubles et souffrances psychologiques, 4% seulement d’entre eux indiquant spontanément qu’ils se tourneraient vers elles à cette fin, ils sont en revanche une large majorité de 57% à leur reconnaître une réelle légitimité à intervenir en la matière en tant qu’acteur de confiance pour agir positivement sur les enjeux prioritaires afin d’améliorer la prise en charge de la santé mentale en France.
« Bien dans ma tête » : un ensemble complet de services disponible dans l’espace MySantéclair pour accompagner les parcours de soins des assurés confrontés à tous types de troubles psy
C’est fort de ces enseignements que Santéclair annonce le lancement de sa nouvelle offre de services« Bien dans ma tête » constituée d’un ensemble de solutions pour accompagner les assurés en cas de difficultés psychologiques des plus légères aux plus sévères :
- Analyser ses symptômes et évaluer son état psychologique.
- Se faire coacher pour entretenir ouretrouver son bien-être.
- Accéder à une consultation « psy » en vidéo sans limite de nombre et sans frais (avec un psychologue, un psychothérapeute, un psychiatre ou un pédopsychiatre).
- Trouver un « psy » reconnu proche de chez soi.
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Contact presse : Marc PARIS – 02 72 24 90 15 / contactpresse@santeclair.fr