Depuis lundi, nous sommes interpellés par la complaisance dont auraient fait preuve les facultés de médecine de Tours et de Limoges vis à vis d’un étudiant, poursuivi par cinq jeunes femmes pour viol et agressions sexuelles.
Un an après la publication de l’Enquête sur les Violences Sexistes et Sexuelles de l’ANEMF. Un an après l’indignation de l’ensemble de la communauté médicale et universitaire face à l’omerta. Un an après, les étudiants victimes de ces violences ne peuvent toujours pas compter sur la protection des institutions.
Aujourd’hui, Doyens et Ministères doivent respecter leurs engagements. La tolérance zéro réclamée par tous doit être appliquée.
Face à des accusations d’une telle gravité, comment expliquer que les doyens de médecine de Tours et de Limoges aient favorisé le transfert de faculté d’un étudiant à peine sorti de détention provisoire ? Comment expliquer que cet étudiant puisse être en stage de gynécologie malgré les charges portées contre lui ?
L’ANEMF appelle fermement le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à saisir l’Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche (IGESR) pour mener les investigations nécessaires. Si les faits sont avérés, les sanctions adéquates devront être prises envers les responsables.
L’Omerta ne doit plus durer.
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