L’État ne nous demandera surement pas notre avis, à tort…
Au sein de l’UFML-S nous savons pourtant ce que pourrait être un bon ministre de la Santé
Il nous semble tout d’abord nécessaire d’avoir un médecin de terrain et en exercice au sein du ministère de la santé, aux côtés d’un ministre des affaires sociales .
Celui-ci doit être un médecin de ville. En effet, la médecine de ville a été la grande oubliée des précédentes législatures. Les décisions prises ont montré une ignorance totale de son fonctionnement ainsi que de celles et ceux qui l’exercent.
La médecine de ville, plébiscitée par les Français, est en attente d’un signal fort. La pénurie de médecins et la désertification médicale sont les premières problématiques en lien avec la santé que rencontrent les Français. Les délais de rendez-vous s’allongent, les pertes de chances se font jour… Face à cela les solutions proposées sonnent comme autant de pis-aller ou de bricolage (médecine remplacée par d’autres professions, plateformes commerciales ou cabines de téléconsultation).
Aux côtés du ministre, il faut un secrétariat d’État en charge de l’hôpital, car la crise hospitalière relève d’un champ spécifique. Et enfin nous voulons un ministre qui s’engage et mette son mandat en jeu. Un ministre qui s’engage à réunir les représentants des professionnels de santé de la ville et de l’hôpital et les patients, autour d’une conférence «permanente et durable» sur l’accès au soin. Un ministre qui annonce, dès sa prise de fonction, qu’il cessera son activité au bout d’un an si la problématique des déserts médicaux et des inégalités d’accès au soin n’est pas résolue par une contractualisation unanime des forces en présence.
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