La situation du service d’immunopathologie de Saint-Louis, une preuve supplémentaire que le système hospitalier est à bout de souffle !
Près de 3 semaines après la grande manifestation de soutien aux équipes du service d’immunopathologie clinique de l’hôpital Saint-Louis et les annonces gouvernementales d’entre-deux-tours, la situation n’a guère évolué : il manque toujours du personnel soignant pour faire tourner les services hospitaliers, soulager les professionnels et répondre aux besoins des patients.
Le 20 avril dernier, Emanuel Loeb, Président de Jeunes Médecins, et Matthieu Jamme, Président de Jeunes Médecins Île-de-France, sont allés à la rencontre des médecins du service d’immunopathologie clinique.
Jeunes Médecins apporte tout son soutien à la mobilisation, parce que les équipes de Saint-Louis vivent une situation devenue symptomatique dans de nombreux hôpitaux publics partout en France : moins de lits, moins de professionnels, plus de collaborateurs précaires, plus d’attente pour les patients … Et ce n’est pas le Ségur de la santé ou l’augmentation des primes de nuit qui vont faire cesser le choc hémorragique !
Emmanuel Macron, le Président de la République s’est engagé à « poursuivre le sauvetage de l’hôpital public », et Martin Hirsch, le directeur de l’AP-HP, a publié ses propositions pour la « refondation » de l’hôpital public. Mais pour Jeunes Médecins, les coups de gueule et les coups de com’ ne peuvent pas faire oublier les résultats médiocres, car les problèmes structurels restent et les lois de santé censées les résoudre – et dont ils disaient qu’elles allaient le permettre – n’ont fait que les prolonger voire les aggraver !
Jeunes Médecins appelle à faire signer le manifeste des équipes de l’hôpital Saint-Louis pour demander une réforme de fond du système hospitalier français où le patient doit rester la préoccupation majeure de l’organisation des soins. Quand un hôpital comme Saint-Louis est sur le point de lâcher, c’est la preuve que tout le système est à bout de souffle !
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