Depuis le 13 mai 2022, des cas de monkeypox (variole du singe) ont été signalés à l’OMS par 12 États, dans trois régions de l’OMS. Le virus n’est pas endémique de ces États.
Des enquêtes épidémiologiques sont en cours, cependant, les cas signalés jusqu’à présent n’ont aucun lien avec un voyage établi avec les zones d’endémie. Sur la base des informations actuellement disponibles, des cas ont été principalement, mais pas exclusivement, identifiés parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) cherchant des soins dans des cliniques de soins primaires et de santé sexuelle.
La situation évolue et l’OMS s’attend à ce que davantage de cas de monkeypox soient identifiés à mesure que la surveillance s’étend dans les pays non endémiques. Les actions immédiates se concentrent sur l’information des personnes les plus à risque d’infection par le monkeypox avec des informations précises, afin d’arrêter la propagation. Les preuves actuellement disponibles suggèrent que les personnes les plus à risque sont celles qui ont eu un contact physique étroit avec une personne atteinte de monkeypox, alors qu’elles sont symptomatiques.
L’OMS s’efforce également de fournir des conseils pour protéger les prestataires de soins de santé de première ligne et les autres agents de santé susceptibles d’être à risque, tels que les agents de nettoyage. L’OMS fournira des recommandations plus techniques dans les prochains jours.
Lire le point de situation détaillé de l’OMS en date du 21 mai 2022
Pour rappel, un premier cas a d’ores et déjà été confirmé en France