Les organisations patronales représentatives de la branche des salariés des cabinets médicaux, la CSMF, le SML, la FMF et MG France, se félicitent de la signature de l’avenant n°87 qui acte une augmentation de l’ensemble des salaires minima de la grille de 3% au 1er juillet 2022.
Depuis un an, comme dans tous les secteurs, les médecins employeurs et leurs salariés font face à une inflation générale non maîtrisée.
Alors que les salariés des établissements hospitaliers ont bénéficié des aides du Ségur de la santé, les salariés de la branche des cabinets médicaux, qui ont été eux aussi présents sans relâche tout au long de l’épidémie, en ont été écartés.
Les médecins libéraux employeurs respectueux de leurs salariés ont donc décidé d’assumer seuls les revalorisations légitimes de salaires de leur personnel.
Ainsi, une première revalorisation des salaires de 2,2% signée au 1er juin 2021, une deuxième de 3% applicable au 1er juillet 2022 soit 5,2% en une année glissante afin de compenser l’inflation.
Il s’agit pour les médecins libéraux, d’une hausse conséquente des charges patronales qu’ils doivent assumer sans aide aucune, alors que pour la grande majorité, les tarifs n’évoluent pas ou diminuent, cet effort impactera directement la gestion financière des cabinets.
Au moment où un signal fort est nécessaire pour favoriser l’embauche de collaborateurs et relever le défi démographique impactant l’accès aux soins, la CSMF, la FMF, MG France et le SML demandent à ce que des mesures financières soient rapidement proposées afin de permettre à la médecine libérale de rester attractive, non seulement pour les médecins libéraux, mais aussi et surtout pour l’ensemble des 80 000 salariés de la branche. Il en va indéniablement de l’avenir et de qualité de l’offre de soin libérale.