Malgré les mesures annoncées et l’effet médiatique de la mission flash, les services et unités d’urgences pédiatriques, les services de pédiatrie et néonatologie et les maternités voient se profiler le pire été en matière de permanence et continuité des soins. Ceci avait été annoncé auparavant. Mais rien ne semble prêt à être fait dans l’immédiat. Cela concerne d’ailleurs aussi l’ensemble de l’hôpital, de la santé.
Seuls, la débrouillardise locale, la solidarité, le dévouement des soignants, assortis d’une participation des intérimaires, vont diminuer l’impact de la catastrophe, qui va voir des fermetures partielles ou totales de structures avec de graves conséquences sur les soignants restant et les patients. Dans le Nord, on transfère déjà des nouveau-nés vers Charleroi en Belgique. Des transferts intra-utérins ne peuvent avoir lieu faute de places en niveau III.
L’enquête Nuits Blanches, lancée par nos camarades du SNPHARe, membres comme le SNPEH d’AH/APH, a bien pointé le risque de départs de nombreux collègues de l’hôpital, et la pédiatrie est l’une des plus représentatives de ce malaise.
Il faudra compter les points à la fin et voir combien de jeunes patients en ont souffert, combien de soignants supplémentaires ont quitté l’hôpital.
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