En ce début d’automne 2022, les médecins hospitaliers sont désespérés de la direction que prend l’hôpital public, où ils ont pourtant choisi de travailler, un jour. Ils assistent à son effondrement avec un sentiment d’impuissance, à l’origine d’une perte de sens de leur travail. Faute de le sauver, ils se sauvent, alerte le SNPHARE.
« Les mesures nées dans le cadre de la Mission Flash ont donné une petite lueur d’espoir pour les médecins qui assurent la continuité et la permanence des soins, dévolue en très grande majorité à l’hôpital public.
Notre enquête démontre que ce qui aurait pu enfin être un carrosse pour les praticiens n’a été que citrouille : entre le Ministère et les praticiens, l’information s’est perdue, et finalement, aucun praticien n’a l’assurance que les arrêtés publiés en début d’été seront appliqués : cet ‘oubli’ de rémunérer les praticiens, s’il n’est pas rapidement corrigé, aura l’effet inverse de l’effet voulu : les praticiens continueront à fuir l’hôpital qui les méprise. »