Il aura fallu attendre 5 ans après le dépôt de la plainte pénale de l’AFMT (septembre 2017) pour que MERCK France soit enfin entendu et mis en examen par la Juge d’instruction du Pôle Santé du Tribunal de Marseille.
Une mise en examen qui, à ce stade du moins, se limite à la « tromperie aggravée » : Le fait d’avoir sciemment menti aux patients en ne les informant pas sur les risques encourus du fait cette « substitution forcée » et de l’impact sur leur santé de ce « changement de formulation »
Cette mise en examen de MERCK, « au Pénal » est un premier pas très important
Mais c’est une avancée encore insuffisante, car ces dizaines de milliers de « patients-victimes » n’ont pas été simplement « mal informés » ou victimes d’un prétendu « effet Nocebo » mais ils ont présentés des « troubles bien réels » et souvent graves, directement liés à la prise de ce Lévothyrox « Nouvelle Formule » qui leur avait été imposé.
Nous demandons donc que la Justice aille plus loin et examine la responsabilité de cette « Nouvelle Formule » s’agissant desautres « chefs d’inculpations » évoqués par le Procureur : « Blessures involontaires « … « violation d’une obligation de sécurité et de prudence« … « Non assistance à personne en danger » … « Mise en danger d’autrui »… »tromperie sur une marchandise entrainant un danger pour la santé de l’homme » et même « homicide involontaires… »
MERCK avait d’ailleurs déjà été condamné « au civil » par la « Cour de Cassation » (un jugement « définitif » donc) pour de tels « défauts d’information ».
La justice Pénale se doit donc d’aller plus loin et d’établir les causes et les responsabilité de ce scandale sanitaire qui a été qualifié de « TSUNAMI sans précédent d’effets indésirables »
Car contrairement à ce que MERCK continue de prétendre, pour tenter d’atténuer sa responsabilité, c’est bien la « formulation » de cette nouvelle Formule mise sur le marché sans précautions suffisantes qui en a été directement responsable.
Ajoutons que du côté de MERCK les responsabilités essentielles se situent au niveau du « groupe lui- même (MERCK KGaA) » où ont été prises toutes les décisions et où la NF était produite (à DARMSTADT).
Et n’oublions pas que dans cette affaire la responsabilité de l’ANSM est également engagée et que nous attendons de la Justice qu’elle soit à son tour « mise en cause ».
L’AFMT, au nom de tous les patients-victimes, se félicite donc de ce « pas en avant » de la Justice et continuera à agir activement pour que toute la vérité soit faite
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