La Commission de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) a approuvé aujourd’hui la loi fédérale sur une offensive de formation et le domaine de responsabilité propre aux infirmières et infirmiers. L’ASI se réjouit qu’un nouvel obstacle soit franchi et attend que le Conseil national suive sa commission. « Il est important que les soignants voient que les choses avancent. Beaucoup perdent patience parce que les cantons manquent à leur devoir. Il faut des mesures immédiates sur l’ensemble du territoire pour qu’ils restent dans la profession », déclare Sophie Ley, présidente de l’ASI.
La majorité de la commission a approuvé la proposition du Conseil fédéral pour le paquet 1. Celui-ci correspond à l’ancien contre-projet indirect à l’initiative sur les soins infirmiers. Il contient d’une part une offensive de formation; d’autre part, les infirmières et infirmiers doivent pouvoir facturer directement certaines prestations à la charge des assurances sociales sans prescription médicale.
« Nous nous réjouissons que cet obstacle soit également levé », se félicite Sophie Ley, présidente de l’Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI). « Nous attendons que le Conseil national suive la majorité de la commission en décembre ».
Pour l’ASI, il est également urgent que les cantons agissent: « Les professionnels s’impatientent car ils ne constatent aucune amélioration de la situation sur le terrain qui est très tendue. Les cantons doivent immédiatement mettre en place les bases légales nécessaires à la mise en œuvre rapide de l’offensive de formation. Il est urgent de prendre des mesures immédiates.
Aujourd’hui déjà, des institutions doivent fermer des lits et des services entiers en raison du manque de personnel. Les soignants aiment leur métier, ils doivent pouvoir constater que les décideurs mettent tout en œuvre pour améliorer leur situation. »
Contact : info@sbk-asi.ch