Certains patients présentent encore des symptômes persistants plusieurs mois après une infection par le SARS-CoV-2. Ce phénomène, désigné sous le nom d’état « post-Covid » ou plus communément « Covid long » demeure encore assez mal documenté. Afin d’y remédier et d’améliorer la prise en charge des patients, des équipes de recherche tentent de mieux comprendre les mécanismes biologiques et immunologiques sous-jacents.
Dans une nouvelle étude, des scientifiques de l’Inserm et de l’Université de Montpellier à l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier, en collaboration avec le CHU de Montpellier, ont mis en lumière le rôle éventuel de la dérégulation d’une partie de la défense immunitaire innée. Ils suggèrent notamment que la production de « pièges extracellulaires de neutrophiles », un mécanisme de défense de première ligne contre les pathogènes, pourrait avoir un rôle dans la persistance de symptômes à six mois, chez des patients ayant développé une forme sévère de Covid-19.
Les résultats sont publiés dans la revue Journal of medical virology.
Contact : alain.thierry@inserm.fr