Les résultats de la dernière enquête nationale périnatale viennent d’être publiés par l’Inserm, Santé publique France et la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES). Cette enquête quinquennale produit des indicateurs sur la santé, les pratiques médicales et les facteurs de risque en santé périnatale en France.
Dans un contexte d’accroissement des difficultés d’accès aux soins et de crise des maternités, l’enquête nous apprend dans ses données sur les professions de santé que le suivi des grossesses par les sages-femmes libérales a été multiplié par 3 depuis 2016. Le suivi gynécologique assuré par les sages-femmes est lui aussi en augmentation.
De fait, ces chiffres ont évolué parallèlement à l’élargissement des compétences professionnelles des sages-femmes, avec notamment en 2009 le suivi gynécologique, l’orthogénie ou plus récemment la vaccination. Cette évolution s’est faite en complémentarité avec les autres professions de santé, permettant l’obtention des résultats observés dans l’enquête récemment publiée. Comment cette évolution des compétences s’est-elle effectuée ? Quels sont les difficultés auxquelles font cependant face les sages-femmes, tant dans les maternités qu’en exercice libéral en ville ? Plus généralement, quels sont les nouveaux enjeux de la profession de sage-femme ?
Éléonore Bleuzen, secrétaire générale du Collège national des sages-femmes de France (CNSF), fera le point à l’occasion d’un café nile mercredi 16 novembre de 8h30 à 10h.