Si le SNBH comprend et partage la colère de ses collègues libéraux, il n’appelle pas ses adhérents à la grève du secteur libéral des 1er et 2 décembre.
En ce qui concerne la Biologie Médicale, l’ensemble de la profession subit ce que nous ressentons comme une punition alors que tous, hospitaliers et libéraux s’étaient unis pour combattre le virus SARS-CoV-2 pendant la crise sanitaire et répondre aux adjonctions du gouvernement.
Nous rappelons que les biologistes hospitaliers sont exclus de toute négociation avec la CNAM.
Le SNBH affirme que pour les hospitaliers, les mesures du Ségur ont été largement insuffisantes et que, à la suite d’une enquête très récente lancée par ce syndicat, la perte d’attractivité de cette profession a atteint un seuil plus que critique. Il résulte de cette enquête, ayant recueilli plus de 300 réponses réparties entre le secteur des CH et des CHU, que plus de 70 % de nos collègues sont en recherche de recrutement avec, pour la plupart, de grandes difficultés. En plus des causes communes de la fuite des Praticiens Hospitaliers de toutes les spécialités, la perte d’attractivité en biologie hospitalière est largement accentuée par le poids de l’accréditation, citée par un quart d’entre eux.
Nous avons perdu le sens de notre métier et il devient urgent de prendre les mesures nécessaires.
Le SNBH demande à nouveau que soient mis en place rapidement des états généraux de la Biologie Médicale et des mesures fortes concernant l’accréditation !
Contact : carole.poupon@aph-france.fr