Depuis plusieurs jours et à plusieurs reprises, le directeur de l’Assurance Maladie Thomas Fatome s’est exprimé dans la presse en revendiquant une différence de traitement des organisations syndicales par la structure qu’il préside. Ainsi sur France info le 2 janvier 2023, il déclare « les principaux syndicats avec qui nous négocions n’ont pas appelé à la grève, il faut le souligner. Ils ne portent pas cette revendication d’augmentation de 50 euros qui ne correspond pas à leur aspiration. »
L’UFML-S rappelle qu’elle est le deuxième syndicat poly-catégoriel Français, qu’elle dirige l’île-de France, première région de l’hexagone en nombre de médecins. La CSMF ne doit sa première place qu’à ses scores réalisés dans les DOM-TOM.
Pour nous, cette classification dont use le directeur de l’Assurance Maladie, tant à laisser croire que les dés de la négociation conventionnelle sont pipés et que des discussions se poursuivent en petit groupe à l’abri des regards, ce ne serait pas la première fois selon de vieux habitués de ces négociations.
Au-delà, il est extrêmement curieux de voir le directeur de l’Assurance Maladie jouer les attachés de presse de la CSMF et de la MGF, un attaché de presse qui outrepasserait son rôle de plusieurs longueurs lorsqu’il affirme « cette revendication d’augmentation de 50 euros qui ne correspond pas à leur aspiration ». Nous doutons que les adhérents de la CSMF et de MGF soient contre l’obtention de tarifs de bases à hauteur de la moyenne Européenne…
Nous demandons au directeur de l’Assurance Maladie de cesser ce jeu antidémocratique et de respecter ses partenaires sociaux s’il ne veut pas briser la dynamique conventionnelle.
L’UFML-S appelle le directeur de l’Assurance Maladie à se concentrer sur le fonctionnement de ses services tout au long de ses négociations en veillant notamment à la distribution des documents de travail plusieurs jours avant chaque réunion et non le jour même comme cela semble être la règle.
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