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Réforme des retraites : « quid de la pénibilité du métier des praticiens hospitaliers ? » (Communiqué)

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La nouvelle réforme des retraites a été préparée sans réelle concertation avec les syndicats de praticiens hospitaliers. A la place d’une grande réforme des retraites, il a été décidé une réforme paramétrique. Le SNPHARE a lu attentivement le projet de loi : les praticiens hospitaliers ne se retrouvent pas dans cette réforme, qui ne permet pas de trouver une « niche » permettant la reconnaissance de la pénibilité de leur métier.

Encore une occasion manquée ! L’occasion de reconnaître les praticiens hospitaliers, comme c’est le cas d’autres métiers source de pénibilité, dans une catégorie « active » ou « super active ». L’occasion de créer un compte-pénibilité « sur mesure » aux praticiens dont les conditions d’exercice de la permanence des soins (24 heures d’affilée, plusieurs fois par semaine, tout le long d’une carrière) ne sont comparables à aucun autre métier.

Avant de parler de la prise en compte de l’« usure professionnelle », il serait de temps de prévenir cette usure qui perturbe l’équilibre vie personnelle – vie professionnelle, est source de pathologies chroniques sévères et réduit – très probablement – l’espérance de vie !

Ils sont loin, les applaudissements aux soignants, tous les soirs du printemps 2020…

Le SNPHARE rappelle ses revendications… qui sont depuis des mois sur le bureau des ministres compétents :

  • La reconnaissance de la pénibilité de notre métier: permanence des soins (gardes et astreintes) mais aussi travail posté, port de charges lourdes, exposition aux radiations… cette reconnaissance – dont le point de départ doit être l’externat – doit permettre le gain de trimestres supplémentaires ou une possibilité de départ précoce à la retraite
  • La prévention de l’« usure professionnelle » plutôt que d’en subir les conséquences : dispense de droit de la permanence des soins au-delà de 55 ans et dans certaines situations (maladie, grossesse)
  • L’aménagement des fins de carrières : passerelles vers des activités cliniques différentes ou des missions d’appui, retraite progressive, cumul emploi-retraite avec rémunération attractive
  • La juste reconnaissance de l’ancienneté des praticiens hospitaliers, permettant de les inscrire dans la même grille d’ancienneté et donc de rémunération que les plus jeunes : même s’il semble que ce sujet soit travaillé au ministère, l’octroi des 4 ans d’ancienneté aux PH nommés avant le 1er octobre 2020 est toujours en attente… ; en outre, nombre d’entre nous ont eu des années de « PH provisoires » non comptabilisées dans l’ancienneté : ceci qui nous pénalise aujourd’hui mais aussi pour notre future pension.
  • La prise en compte de 100 % de nos revenus pour l’assiette de cotisation, ce qui n’est le cas pour les emplois hospitalo-universitaires.
  • La participation en tant que titulaire au Conseil d’Administration de l’IRCANTEC

Le SNPHARE a appelé les praticiens hospitaliers à se joindre aux mobilisations des 7 et 11 février 2023.

Contact : anwernet.snphar@gmail.com

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