François Blanchecotte, président du premier syndicat des biologistes libéraux sera reçu avec ses collègues du SLBC et du SNMB, le mercredi 24 avril 2013 à 17 heures par le directeur de cabinet de la ministre de la Santé sur le sujet précis d’une programmation pluriannuelle 2014-2015-2016 de la maîtrise des dépenses de biologie médicale.
« Si ce premier rendez-vous n’augure en aucune façon des résultats sur le sujet, il s’agit d’un grand pas de pouvoir en discuter, explique le président du SDB. Les biologistes ne sont pas contre la maîtrise des dépenses de biologie. Mais ils ont besoin d’avoir des perspectives et que les Pouvoirs publics prennent en compte leur situation réelle. Nous ne pouvons plus être aujourd’hui considérés seulement comme la variable d’ajustement des dépenses de santé de ville. Je souhaite faire comprendre au ministère que notre profession est en situation de rupture. Demain, ce n’est pas la colère des biologistes que le ministère devra gérer, mais la fermeture des sites de proximité et la mise au chômage de milliers de nos collaborateurs. »
Le Syndicat des Biologistes milite depuis plusieurs années pour une maîtrise des dépenses en y intégrant une démarche plus médicale de comptable. La séquence de sept années de baisses annuelles consécutives des tarifs de biologie médicale décidées sans vraie concertation et sans tenir compte du profond mouvement de restructuration de la profession a clairement fragilisé la biologie médicale française.
Il est temps que les Pouvoirs publics prennent conscience de la réalité de la situation concernant l’offre de biologie médicale de proximité, un des piliers fondamentaux de la médecine d’aujourd’hui (60% des diagnostics médicaux sont pris sur la foi d’examens de biologie médicale).
Il est temps que les Pouvoirs publics comprennent que les biologistes médicaux français gèrent des laboratoires et doivent être considérés à la fois comme des professionnels de santé au service des patients et des prescripteurs, et comme chefs d’entreprises ils sont responsables de milliers d’emplois sur tout le territoire.