Le 16 mars dernier, le Ministre de la Santé et de la Prévention François Braun
lançait un plan d’action « patients en ALD ». L’objectif annoncé est clair : trouver
une solution pour les « 700 000 patients en affection de longue durée (ALD) sans
médecin traitant ». C’est pourquoi se sont réunis ce lundi 3 avril sur l’appel du
ministère “l’ensemble des acteurs mobilisés dans ce plan d’action” : dirigeants de
la CNAM, représentants des usagers, syndicats de médecins…
Mais, encore une fois, les jeunes médecins généralistes sont les grands oubliés
de cette concertation, non conviés à cette réunion.
ReAGJIR et Jeunes Médecins, représentant les jeunes installés, s’insurgent de ne
pas être associés à ces réflexions. Les jeunes installés sont pourtant ceux qui vont
prendre soin des patients pendant les prochaines décennies. Ceux qui créent ou
reprennent une activité de médecin généraliste traitant, sont justement les plus à
même d’accepter de nouveaux patients, a fortiori lorsqu’ils sont en ALD.
Les jeunes médecins connaissent les difficultés d’accès aux soins des patients,
c’est d’ailleurs pourquoi ReAGJIR et Jeunes Médecins les intègrent dans chacune
des propositions qu’ils formulent au gouvernement, au parlement, à l’assurance
maladie et aux acteurs locaux.
Au moment de leur installation, les jeunes médecins sont en contact étroit avec
leur CPAM, qui dispose des informations et bases de données suffisantes pour
orienter les patients dans le besoin vers les médecins.
Les jeunes installés s’impliquent activement dans la coordination des soins. Ils
sont aussi à même de faire remonter les situations spécifiques à leur territoire afin
non pas d’agir sur des statistiques, mais bien de construire une réponse aux
besoins de santé de la population.
ReAGJIR et Jeunes Médecins souhaitent adresser un message à ces instances,
mais surtout aux patients : « nous sommes certes installés depuis peu dans les
territoires mais soyez assurés de notre implication totale dans les soins. C’est
pourquoi les réflexions autour de l’accès aux soins, enjeu crucial de notre système
de santé, ne pourront pas se faire sans nous. »
« Le futur de la médecine générale et de l’accès aux soins, c’est notre
engagement et notre avenir : nous sommes déterminés à le construire avec
vous. »
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