Comme chaque premier mardi du mois de mai, se tiendra la Journée mondiale de l’asthme. Elle se déroulera, en 2023, le 2 mai et sera, en France, relayée par l’association Asthme & Allergies dans le cadre d’une campagne nationale d’information et de sensibilisation.
Pour cette édition, l’Association Asthme & Allergies mettra l’accent sur la tendance à une relative banalisation de l’asthme dans l’esprit du publicet souligne que cette maladie respiratoire chronique reste un défi à gérer au quotidien, même dans les cas où elle bénéficie de traitements efficaces.
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A noter qu’à cette occasion, Sanofi, partenaire des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, révèle les résultats d’une grande enquête réalisée avec l’Ifop et menée en association avec la Fondation du Sport Français, pour comprendre les enjeux autour de cette maladie chronique et l’activité physique. Cette étude brise ainsi certaines idées reçues sur le « frein » que constituerait l’asthme à l’activité physique :
- La pratique d’activités physiques se révèle nettement corrélée à la « classe sociale » des personnes interrogées : 79% des Français les plus diplômés (études supérieures à BAC+3) et des plus aisés, pour tomber à 46% pour les moins diplômés. Tendance qui se confirme pour la population asthmatique
- Près de 2/3 des asthmatiques (65%) pratiquent au moins une activité physique par semaine, soit étonnamment, plus que les non-asthmatiques (61%)
- 68% des asthmatiques considèrent que l’asthme constitue un véritable handicap pour devenir un athlète de haut niveau
- 39% des asthmatiques ont déjà évité des situations de la vie quotidienne : courir après un bus (62% pour les asthmatiques sévères) et 34% ont déjà évité de prendre les escaliers (56% pour les asthmatiques sévères)
- 60% des asthmatiques sévères considèrent la pratique d’une activité physique comme « un défi » et 43% comme une source d’angoisse
- 1/3 des asthmatiques sévères a déjà subi des moqueries dans le cadre d’activités professionnelles (34%) ou sportives (36%). 42% ont même vu des partenaires se moquer de leurs capacités sexuelles à cause de leur asthme
- Pour 53% des hommes asthmatiques sévères, l’asthme se révèle avoir un impact négatif sur leur vie sexuelle
- Pour les plus jeunes, l’asthme constitue encore un frein à certaines activités scolaires (37%), surtout pour les patients les plus touchés par la maladie (entre 40 et 50%)
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