Elle rappelle qu’elle été bien seule à mettre en avant cette problématique, il y a déjà 5 ans et qu’elle a poussé celle-ci, année après année, mois après mois, sans résultat jusque-là, la pénalisation des patients faisant peur aux responsables politiques.
Si cela n’est plus le cas aujourd’hui, et si, enfin, l’importance de ce problème dans son impact sur les difficultés d’accès aux soins est enfin validée, l’UFML-S souligne que cette pénalisation doit être suffisamment importante pour pouvoir rétribuer la perte financière subie par les médecins. Une perte financière beaucoup plus importante aujourd’hui qu’il y a 5 ans.
À l’heure où l’on augmente de 1,50 €, à peine, les médecins libéraux, il ne peut leur être fait un deuxième affront qui serait celui de la non-considération de l’impact économique quotidiennement répété des rendez-vous non honorés.
Nous appelons également à la constitution d’un fonds pour la lutte contre les déserts médicaux, ou contre les difficultés d’accès aux soins, abondée par une part de cette pénalisation, fond qui doit être géré par la profession.
Il n’est plus temps de tergiverser face à un problème pluriquotidien rencontré par tous les médecins de France et qui vient rendre plus difficile encore, l’accès au soin de millions de Français.
S’il y a 24 millions de passages aux urgences, chaque année, il y a 28 millions de rendez-vous non honorés, soit 2 à 4 h de consultations carbonisées par semaine et par médecin soit 4 000 médecins sortis du soin chaque jour. La résolution d’une partie de ce scandale lié à l’incivisme de certains désengorgerait pour partie les urgences.
Après 5 ans d’alertes et d’attente, il est temps de passer aux actes.
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