Comme le déclare Robert Schuman le 9 mai 1950 : “L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait”. L’Europe de la Santé, think tank créé par nile et composé des fédérations représentatives des étudiants en santé, souhaite revenir en cette journée de l’Europe sur quelques combats majeurs qui commémorent cette déclaration d’unité européenne.
Aujourd’hui, l’Union Européenne a pour mission d’assurer à ses habitants paix, sécurité ainsi qu’une bonne qualité de vie. Après la pandémie de la COVID-19 et les événements politiques internationaux, l’unité et la solidarité intra-européenne ont d’autant plus d’importance aux yeux de la jeunesse pour assurer un avenir meilleur.
Cette année, l’Europe de la santé, toujours en relation avec le concept One Health de l’OMS, tend à mettre en commun savoirs, recherches, informations et moyens financiers ou humains afin de permettre au plus grand nombre d’accéder à des soins et une santé de qualité. Notre siècle fait le lit de pathologies dégénératives, inflammatoires et chroniques telles que les cancers causant près de 1 400 000 décès dans l’Union Européenne en 2018.
La prise en charge de patients en oncologie demande de nombreux moyens techniques, financiers et humains afin de combattre la maladie et de permettre aux patients d’accéder à une vie en meilleure santé. Mais la politique de prévention reste la meilleure solution pour diminuer la prévalence de ces pathologies et leurs conséquences personnelles, professionnelles et sociétales.
A de nombreux niveaux, l’Union Européenne permet aux professionnels de santé et de la recherche médicale de mieux comprendre et traiter les maladies par le biais de programmes de financement, de plateaux techniques communs, et d’opportunités de mobilité via Erasmus +. Cependant, alors que la libre circulation est un des principes fondamentaux de l’Union Européenne, certains pays exploitent peu ces opportunités.
Les étudiants en santé de France souhaitent enrichir leur culture personnelle, et avant tout scientifique et médicale, en bénéficiant des opportunités du réseau européen pour se rapprocher d’une vision globale de la santé publique, au-delà des frontières. Cet enjeu est crucial car les étudiants actuels sont les futurs professionnels médicaux et paramédicaux qui seront en première ligne face aux pathologies et pandémies de demain.