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Lancement de la saison 2023 de surveillance et de lutte contre le moustique tigre en Nouvelle-Aquitaine (Communiqué)

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La progression du moustique tigre se poursuit sur le territoire métropolitain ce qui augmente le risque de foyers épidémiques autochtones. La saison de surveillance du moustique tigre a débuté le 1er mai et se poursuivra jusqu’au 30 novembre. Le plan d’action de lutte contre les maladies vectorielles 2023 a été lancé en Nouvelle-Aquitaine.

Le moustique tigre est désormais actif dans tous les départements de Nouvelle-Aquitaine hormis la Creuse. Il est cependant implanté de manière inégale sur les territoires.

Sous l’impulsion de l’ARS, des actions de sensibilisation et de formations sont conduites auprès des agents des collectivités territoriales pour qu’elles puissent sensibiliser la population afin de repérer et supprimer les gîtes larvaires dans l’espace public.

Car même si la commune est déjà colonisée par le moustique tigre depuis plusieurs saisons, ces gestes restent indispensables ! Ils permettent d’éviter la prolifération du moustique, ou du moins, retarder son invasion.

Lutter contre le moustique tigre pour prévenir le risque d’épidémie

Outre la nuisance indéniable qu’il entraîne, il faut impérativement lutter contre la présence du moustique tigre en raison du risque épidémique qu’il représente. Il est en effet potentiellement « vecteur » des virus de la Dengue, du Chikungunya, et du Zika. 

Si ces maladies ne sont pas encore présentes de manière régulière ou permanente en métropole, elles sévissent dans plusieurs endroits du globe (foyers en Guadeloupe et en Martinique).

Ces maladies vectorielles peuvent aussi être importées par des voyageurs porteurs du virus (ce qu’on appelle des cas importés).

Si un cas de Dengue, Chikungunya ou Zika est diagnostiqué, le médecin le déclare immédiatement à l’ARS. Cette déclaration déclenche une enquête de repérage du moustique autour du domicile du patient. Si le résultat des analyses est positif, une opération de démoustication dans un rayon de 150 mètres peut être déclenchée.

Si le moustique tigre pique une personne malade, il peut transmettre le virus en piquant d’autres personnes (ce qu’on appellerait un cas autochtone) ce qui pourrait être le début d’une épidémie. Plusieurs foyers de transmission autochtone ont été observés en métropole ces dernières années (60 cas autochtones ont été identifiés au cours de la saison 2022). Il y a donc un risque important que ces situations se répètent plus fréquemment, en lien avec le changement climatique.

Lien vers la vidéo de l’ARS Nouvelle-Aquitaine « Comment lutter contre le moustique tigre »

Où en est-on du risque sanitaire ?

Jusqu’à présent en Nouvelle-Aquitaine, l’ARS qui travaille en collaboration avec Santé publique France et les médecins de la région, a réussi àstopper très rapidement le risque d’épidémie quand une personne porteuse de ces maladies revient de zone de circulation du virus (voyageur revenant des Antilles par exemple).

En 2022, 44 cas importés de Dengue ont été signalés et investigués en Nouvelle-Aquitaine (285 cas sur la France entière). Grâce aux mesures mises en œuvre, aucun cas autochtone de maladie transmise par le moustique tigre (personne qui n’a pas voyagé et qui a contracté la maladie suite à une piqure de moustique en métropole) n’a été recensé dans notre région.  

>> Retrouvez toutes les recommandations à l’attention des voyageurs, sur le site de l’ARS.

Cependant, il est à noter qu’au cours de l’année 2022, un premier cas autochtone à virus Usutu a été identifié en Nouvelle-Aquitaine. Mais il a été transmis par une autre espèce de moustique, le Culex (réservoir aviaire).

Contact : ars-na-communication@ars.sante.fr

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