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Dixième année d’études de Médecine Générale : les annonces du Ministre de la Santé ne satisfont pas les internes de Médecine Générale (Communiqué)

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Le Ministère de la Sante et de la Prévention a rendu ce jour ses arbitrages quant au contenu de la 4e année au Diplôme d’Études Spécialisées (DES) de l’internat de Médecine Générale, portant à dix ans le nombre d’années d’études pour devenir Médecin Généraliste. Cette année avait été actée lors de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2023, contre l’avis des internes actuel·les et futur·es qui s’étaient alors mobilisé·es plusieurs fois en octobre et novembre.

Une mission avait alors été désignée par les ministères pour leur recommander les modalités d’application de cette année supplémentaire d’études. Alors que le rapport de cette mission devait être rendu public au premier trimestre 2023, il n’a finalement été publié que ce lundi 12 juin 2023, à une semaine des Épreuves Classantes Nationales (ÉCN). Ce concours est passé par les étudiant·es en sixième année d’études de médecine, et leurs résultats dictent leur spécialité et leur lieu d’affectation à venir. Nous dénonçons donc ce calendrier d’annonce, qui est de nature à perturber la préparation des étudiant·es si proches d’une telle échéance.

Malgré la décision historique de permettre aux internes de Médecine Générale en dernière année de percevoir une partie des actes réalisés, qui est une de nos revendications de longue date, l’ISNAR-IMG ne peut se satisfaire du flou qui règne encore sur l’encadrement des étudiant·es et sur le risque d’être contraint·es de travailler dans des structures de soins non fonctionnelles.

Par ailleurs, la décision du ministère de rendre la Permanence Des Soins Ambulatoires (PDSA) obligatoire pour les docteurs juniors sans aucune précision et la réduction du délai alloué aux internes pour soutenir leur thèse constituent un recul de nos droits.

L’ISNAR-IMG déplore donc des annonces incomplètes et précipitées qui manquent leur cible : l’attractivité de la filière de Médecine Générale est dégradée et le risque est majeur de voir les futur·es internes renoncer à choisir la Médecine Générale. Nous appelons l’ensemble des internes en cours de cursus à la solidarité avec les internes de Médecine Générale en devenir. Nous nous coordonnons actuellement pour determiner la stratégie à adopter.

CONTACTS PRESSE :
Camille MOUSSE – Porte-Parole – porteparole@isnar-img.com
Raphaël PRESNEAU – Président – president@isnar-img.com

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