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Le SNPEH appelle à la grève des soins urgents et non urgents le 3 juillet 2023 (Communiqué)

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Le Syndicat National des Pédiatres des Etablissements Hospitaliers (SNPEH) dépose un préavis de grève national des soins urgents et non urgents aux côtés de son intersyndicale APH du lundi 3 juillet 2023, 8 heures, au mardi 4 juillet 2023, 8 heures.

« Nous demandons la reprise immédiate des négociations avec vos services pour l’attribution par le ministère de l’Économie et des Finances d’une dotation financière permettant de mettre en place et d’appliquer plusieurs de nos revendications et ainsi d’améliorer l’attractivité des carrières hospitalières comme :

  • La revalorisation immédiate de la permanence des soins, gardes et astreintes incluses. Ce chantier est toujours en jachère malgré les engagements donnés par le Président de la République lors de ses vœux aux professionnels de santé.
  • La correction des injustices de la grille salariale statutaire des praticiens hospitaliers dues aux négociations bâclées du Ségur de la santé.

En effet, ces négociations sont suspendues depuis le 12 mai dernier. Les praticiens hospitaliers ne peuvent plus attendre et ce d’autant plus que les mesures de contrôle de l’intérim médical, en promouvant les contrats dits de type 2 ont encore aggravé le sentiment d’injustice et de déclassement que ressentent les praticiens hospitaliers, explique le SNPEH.

La permanence des soins, facteur prépondérant de la pénibilité de l’exercice médical hospitalier, doit être revalorisée de façon pérenne et non de manière exceptionnelle et avec une date d’expiration. Les praticiens hospitaliers n’attendront pas d’éventuelles discussions sur un partage plus équitable de celle-ci avec l’hospitalisation privée qui ne concernera de toute manière qu’une très faible partie de cette activité en pédiatrie.

L’Hôpital est en grande difficulté et la Pédiatrie, en particulier, déjà en grande souffrance, a été mise à rude épreuve au cours de l’automne-hiver dernier. Nous vivons actuellement une relative accalmie épidémique mais les équipes continuent à être de plus en plus en difficulté malgré la prolongation des mesures que vous avez proposées jusque fin août.

Les Assises de la médecine de l’Enfant et de la Pédiatrie n’en finissent plus de repousser leur conclusion et il est peu probable que, malgré la richesse des propositions, des mesures attractives et efficaces s’appliquent rapidement.

L’espoir d’un traitement préventif anti-bronchiolite est présent mais en attendant le franchissement des différentes étapes règlementaires, l’autorisation de mise sur le marché, un éventuel déploiement à grande échelle avec une logistique, des protocoles et une communication adaptés, nous ne pouvons que redouter une épidémie de bronchiolite de même ampleur que l’année passée sachant qu’aucune disposition des Assises ne sera appliquée à ce moment-là. Comment fidéliser les personnels médicaux et paramédicaux de nos services dans ces conditions ? »

Lire le préavis de grève du SNPEH

Contact : Emmanuel.CIXOUS@ghsc.fr

PJ

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