LE SYNGOF s’associe pleinement aux revendications d’Action Praticiens Hôpital, son inter-syndicale Hospitalière : Rien n’est fait pour restaurer l’attractivité du métier de médecin hospitalier !
A l’injustice de l’absence de reclassement des praticiens anciennement nommés (perte de 4 ans d’ancienneté) se rajoute l’absence de considération pour la Permanence Des Soins particulièrement lourde dans notre profession de gynécologue obstétricien.
Les promesses sont restées vaines et les négociations ont été interrompues faute de décisions financées et pérennes …
Alors que plus du tiers des postes de Praticiens Hospitaliers sont vacants, le rafistolage continue avec création et financement de statuts d’exception (Praticiens contractuels « motif 2 »[1]) et de primes tentant de masquer la détresse des hôpitaux et tout particulièrement celle des maternités à la recherche de gynécologues obstétriciens, médecins anesthésistes-réanimateurs, pédiatres et aussi sages femmes…
La presse locale se fait l’écho des fermetures contraintes de maternités … avec embargo national sur ces informations.
Les maternités libérales ne sont pas mieux traitées et sont tenues à bout de bras … des bras qui vont manquer, en public comme en privé, lorsqu’on sait que la moitié des jeunes gynécologues obstétriciens, à peine leur assistanat terminé, désirent arrêter la garde d’obstétrique…
Le SYNGOF s’engage résolument et appelle les gynécologues obstétriciens hospitaliers à se mettre en grève le lundi 3 juillet. Le syndicat demande une reprise indispensable et urgente des négociations.
Contact presse :
Emeline Barbé – emeline@eb-conseil.net
[1] Le contrat de motif 2 suppose « qu’il existe des difficultés particulières de recrutement ou d’exercice des praticiens, pour une activité nécessaire au maintien d’une offre de soins sur un territoire donné ».