Dans une interview donnée au Figaro le 22 juin, le ministre des solidarités Jean-Christophe Combe s’est montré préoccupé par le signal qui pourrait être envoyé aux personnes âgées par une loi sur l’aide active à mourir.
AVEC adhère à cette inquiétude, consciente des risques d’auto-effacement qui menacent déjà ces personnes vulnérables et de leur sentiment, très présent, d’être un poids – un fardeau même entend on parfois – pour la société. L’association juge donc également ce message dangereux.
La proposition de loi portant « mesures pour bâtir la société du bien-vieillir » de la majorité nous semble donc prioritaire.
Avant de présenter une loi sur l’aide active à mourir, il conviendrait :
- d’ ancrer le financement de la participation des plus vulnérables,
- d’instaurer la mise en place d’une instance nationale représentative des personnes âgées elles-mêmes,
- d’accorder pleinement, régulièrement, les financements nécessaires au bon fonctionnement des établissements qui les accueillent
- d’améliorer les salaires et les conditions de travail des aides à domicile pour que les personnes âgées accompagnées le soient dans de meilleures conditions
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