Une nouvelle étude a été publiée aujourd’hui dans The Lancet Global Health montrant que près d’un homme sur trois de plus de 15 ans est infecté par au moins un type de papillomavirus humain génital (HPV) et un sur cinq est infecté par un ou plusieurs de ce qui est connu comme des types de VPH à haut risque ou oncogènes.
Ces estimations montrent que les hommes sont fréquemment porteurs d’infections génitales au VPH et soulignent l’importance d’impliquer les hommes dans les efforts de contrôle de l’infection au VPH et de réduction de l’incidence des maladies liées au VPH chez les hommes et les femmes.
La plupart des infections au VPH ne provoquent aucun symptôme et disparaissent sans intervention, mais certains types de VPH peuvent entraîner des verrues anogénitales ou un cancer. Le VPH est la principale cause de cancer du col de l’utérus chez les femmes et chaque année, plus de 340 000 femmes meurent d’un cancer du col de l’utérus lié au VPH. Chez les hommes, le CIRC a estimé qu’en 2018, il y avait plus de 69 400 cas de cancer causés par le VPH. Les cancers liés au VPH chez les hommes comprennent les cancers du pénis, de l’anus, de la bouche et de la gorge.
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