Nos collègues sont enfin reconnus comme soignants à part entière mais ils ne perçoivent toujours aucune revalorisation pour reconnaître la surcharge d’activité qu’ils subissent et surtout leurs responsabilités.
Nous avons demandé qu’ils perçoivent comme l’ensemble des personnels soignants des Structure d’Urgence la prime de risque allouée à tous sauf à cette catégorie socio-professionnelle.
Nos collègues sont en grève depuis début juillet et rien n’évolue sur ce dossier.
Cette situation ne peut mener qu’à une rupture du pacte de confiance et nous sommes au regret de constater que malgré nos alertes certains ARM démissionnent de leurs fonctions.
Sans ARM le principe du Service d’Accès au Soins promu par le Président de la République est voué à l’échec.
Nos collègues tiennent au mieux dans des conditions de travail dégradées qui sont parfois dégradantes pour les soignants qu’ils sont.
Nous demandons qu’ils obtiennent ce premier geste symbolique du gouvernement dans l’attente des refontes des grilles de la fonction publique et des autres travaux sur la reconnaissance de leur formation sous la forme d’un diplôme d’Etat, sur celle des superviseurs et des coordinateurs de salle, sur celle des ARM formateurs qui assurent la montée en puissance des nouveaux ARM en cours de formation et leur accompagnement lors de leur prise de poste.
Si aucun signal n’arrive au plus vite, nous ne pourrons plus assurer cette charge et nos politiques se devront d’en assumer les conséquences.
Lire la Lettre de Samu Urgences de France adressée au Ministre de la Santé et de la Prévention