Action Praticiens Hôpital a découvert hier soir les annonces de la Première Ministre et du Ministre de la Santé et de la Prévention. Cette dynamique d’une communication gouvernementale sans informer les corps intermédiaires nous interroge et nous laisse toujours un peu plus perplexes sur les réelles velléités de construction du dialogue social par ce nouveau gouvernement.
Action Praticien Hôpital regrettait déjà que la santé de nos concitoyens pour un « juste accès aux soins » semble avoir été oubliée lors de la grande réunion présidentielle de la veille car certainement que la sécurité ou l’immigration sont des sujets plus porteurs. La situation d’insécurité sanitaire n’en fini plus de creuser le sillon du désespoir et du découragement de vos soignants et des praticiens quand il n’est pas responsable de perte de chance voire de décès possiblement évitables pour nos compatriotes. Mais c’est effectivement une autre cause que porte APH et d’autres acteurs de la santé et d’une sécurité sanitaire pour tous en tout point du territoire.
Si l’heure n’était pas aussi grave, le Communiqué aurait pu s’intituler « En marche : le réveil du nouveau gouvernement pour la Santé et ses acteurs ou quand Madame la Première Ministre avance d’un pas mais fait encore 4 pas de côté… »
Des montants ont été communiqués sans que nous ayons le moindre élément de justification mais nous devrions continuer à croire ce qui est affiché. Il nous faudra les analyser si nous avons accès à ces données confidentielles.
Pour rester positifs et constructifs, pour APH, il s’agit donc d’un premier pas pour une équipe gouvernementale enfin en marche pour une égalité de traitement entre le système privé et les personnels soignants. Le chemin est encore long et nous sommes toujours dans l’attente du calendrier de concertations qui sont stoppées depuis mi mai sans perspective à ce jour.
Nous poursuivrons nos combats pour la défense de l’hôpital public, de ses soignants et des praticiens pour que notre système de santé soit à nouveau à la pointe du juste soin tout en respectant nos conditions d’exercice, nos équilibres vie professionnelle et vie personnelle autour du principe fondateur de la qualité et de la sécurité des soins que nous devons à nos compatriotes.