Dans le cadre du projet de loi organique et du projet de loi ordinaire sur la moralisation de la vie publique en cours d’élaboration, certaines catégories professionnelles, notamment les professionnels de santé et les avocats, se verraient interdire l’accès au Parlement, à moins d’abandonner leur profession.
L’UNAPL, estime qu’une telle mesure constitue une iniquité majeure dans la mesure où les professionnels salariés, en particulier ceux de la fonction publique pourront réintégrer leur emploi au terme de leur mandat électif, tandis que les professionnels libéraux, qui auront été contraints de renoncer à leur activité, c’est-à-dire de céder ou de fermer leur cabinet libéral, se retrouveraient sans activité professionnelle : ils seraient ainsi contraints de repartir professionnellement « à zéro ».
Mais fait gravissime : les professionnels libéraux frappés d’interdiction seraient purement et simplement exclus de la vie démocratique de notre pays.
L’UNAPL refuse qu’au nom de comportements individuels inexcusables, des professions entières soient pénalisées alors qu’elles allient compétence et déontologie. L’UNAPL, qui souscrit à la nécessité d’agir pour faire grandir la démocratie Française par une meilleure transparence de sa vie publique, ne peut accepter qu’une partie de la population française ne puisse plus participer à la vie démocratique.
L’UNAPL appelle le gouvernement, qui prône l’équité et la justice, à revenir sur un projet aussi funeste qui ferait des lois en préparation des lois scélérates et discriminatoires.
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