Le 18 septembre, des chefs d’État et d’éminents experts en matière de santé et de climat se sont réunis à New York pour discuter de préoccupations cruciales concernant l’intersection des priorités en matière de climat et de santé, à l’approche de la toute première « Journée de la santé » de la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP-28). L’événement a eu lieu au début de la Semaine du climat à New York, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le thème central de l’événement a souligné que la crise climatique est sans équivoque une crise sanitaire. Le changement climatique constitue une menace imminente et grave pour la santé humaine, affectant aujourd’hui près de la moitié de la population mondiale, et non dans un avenir lointain.
L’OMS a appelé les ministres de la Santé à élever la voix en faveur de la santé en tant que force motrice de l’action climatique, en donnant l’exemple avec des systèmes de santé respectueux du climat et en plaidant pour un financement climatique qui protège notre bien-être aujourd’hui et demain. « Les raisons les plus impérieuses pour l’action climatique ne sont pas dans le futur – ils sont ici et maintenant, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. La crise climatique est à l’origine de conditions météorologiques extrêmes qui font des victimes partout dans le monde, alimente la propagation de maladies infectieuses et non transmissibles et compromet la sécurité alimentaire.
Je suis reconnaissant à la présidence de la COP28 des Émirats arabes unis d’avoir choisi la santé comme domaine prioritaire et d’avoir désigné le 3 décembre comme journée dédiée à la santé. »