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Sécurité des soignants : l’Ordre National des Infirmiers salue le plan présenté par le Gouvernement (Communiqué)

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L’Ordre National des Infirmiers (ONI) se félicite du plan de sécurité des soignants dévoilé le 29 septembre par le Gouvernement et particulièrement le renforcement des mesures judiciaires et la création d’un délit d’outrage sur les professionnels de santé, la possibilité pour un professionnel de se faire remplacer lorsqu’il ne peut revenir au domicile d’un patient auteur de violence et le renforcement du rôle pour assurer la continuité des soins.

Pour Patrick Chamboredon, Président de l’Ordre National des Infirmiers : « Un système de santé efficace qui prend correctement soin des patients, est un système de santé qui prend d’abord soin des professionnels qui le composent. Ce plan de sécurité pour les personnels soignants était devenu une nécessité absolue et particulièrement pour la profession infirmière – qui est souvent le premier et seul contact avec le patient – et qui est donc la plus exposée face aux violences.
Je tiens à saluer les mesures adoptées dans ce plan et la qualité d’écoute d’Agnès Firmin le Bodo, Ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé. L’Ordre National des Infirmiers prendra toute sa part dans la réussite ce plan en contribuant à la protection des soignants et à la continuité des soins. »

En mai dernier, lors de la consultation lancée par l’ONI et à laquelle 31 281 infirmiers avaient répondu, 66% déclaraient avoir été victimes de violences dans leur exercice professionnel et 73 % déclaraient en avoir été témoins.

Face à l’ampleur de ce fléau, l’Ordre National des Infirmiers avait alerté les pouvoirs publics en formulant notamment un certain nombre de propositions pour lutter contre ces actes. Aujourd’hui, il se félicite qu’un certain nombre de mesures proposées aient été retenues dans le plan de sécurité des soignants, et notamment un renforcement de la sécurité des hôpitaux, un renforcement des mesures pénales ou encore la possibilité pour un professionnel victime de violence de ne pas retourner chez le patient auteur.

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